hypotheque
hypotheque
Calculatrice hypothèque
Calculateur de crédit Calculateur Hypothécaire
HypothèqueCrédit

$

%

années

%

$ par année

$ par année

Hypothèque

Hypothèque « parapluie » ou congé d’hypothèque : des solutions pièges ?

L’hypothèque « parapluie » est un type d’hypothèque liée à une garantie dont la valeur va de 100% à 150% du prix de votre propriété. Est-il vraiment légal et utile de garantir vos emprunts avec cette hypothèque subsidiaire ?

Au Québec, l’hypothèque « parapluie » est autorisée depuis 1994. Bon nombre d’institutions financières la proposent à leurs clients qui ne savent pas très bien de quoi il s’agit. Tout contents d’avoir pu obtenir un prêt, ces derniers ne savent pas au début qu’ils doivent payer jusqu’à 150% de la valeur de leur bien immobilier ou qu’ils ont la possibilité d’obtenir une meilleure hypothèque.

À quoi s’attendre avec une hypothèque « parapluie » ?

Les institutions comme Desjardins donnent des garanties de 120%. Selon un conseiller en financement hypothécaire, c’est un processus qui donne la possibilité de réaliser un refinancement de votre prêt en évitant de passer chez le notaire. De plus, il donne une marge de crédit hypothécaire ayant le même taux d’intérêt que l’hypothèque. Mais l’inconvénient, c’est qu’il ne vous est plus possible d’avoir un autre prêt chez une autre institution financière. C’est un cercle vicieux qui vous attache à un seul prêteur. Si vous avez envie de faire un transfert d’hypothèque vers une autre institution financière, il faudra demander un refinancement avec quittance. Mais toutes les banques n’acceptent pas de fermer vos anciennes hypothèques pour en ouvrir une nouvelle.

Un autre inconvénient est que si vous devez vendre votre propriété, avec cette épée de Damoclès qui plane au-dessus de votre tête, vos intérêts vont considérablement diminuer. Cela est dû au fait que vous devez en premier lieu rembourser toutes vos dettes afin de pouvoir remettre à votre client un titre de propriété libre de toute charges.

Les congés d’hypothèque sont-ils une bonne solution ?

Un congé d’hypothèque, c’est lorsque vous prenez une pause dans votre modalité de paiement. Des institutions comme TD et Desjardins vous permettent de rater un mois de paiement sur douze, afin de vous permettre de souffler un peu. Ces congés sont offerts sous des conditions que vous devriez connaître avant de vous précipiter dessus. Toutes les institutions financières ne procèdent pas de la même manière. Dans la majeure partie des cas, ces congés augmentent votre coût total d’intérêt mensuel. Ces intérêts sont capitalisés, ce qui fait que le remboursement du prêt vous revient plus cher. Les conseillers hypothécaire conseillent d’utiliser ce congé d’hypothèque en cas de force majeure, notamment lorsque vous avez perdu votre emploi et conseillent de ne pas l’utiliser pour des raisons futiles, car cela pourrait vous revenir très cher à la fin.

Hypothèque: La mise de fonds de plus en plus difficile à réaliser pour les premiers acheteurs

Aujourd’hui, deux obstacles majeurs empêchent beaucoup de jeunes de la tranche 18-34 ans de devenir propriétaires. Il s’agit de la mise de fonds et des loyers abordables.

En effet, au Québec, il est difficile pour les jeunes de 18 à 34 ans d’acquérir leur première propriété à cause de la mise de fonds obligatoire. C’est au cours de l’échange qu’a mis en place l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) que la question du faible nombre de propriétés a été abordée.

La situation actuelle des premiers acheteurs est telle qu’il leur faut deux fois plus de temps avant de réunir la mise de fonds obligatoire. Cela les oblige à épargner durant huit années au lieu de quatre, pour réunir cette somme.

Il faut noter que même si l’acheteur peut bénéficier d’un prêt allant jusqu’à 80%, les 20% restants sont considérés comme une mise de fonds et doivent être payés cash.

Cependant les assurances prêt, qu’elles proviennent d’assureurs privés ou du SCHL, donnent la possibilité de réaliser un financement de la propriété allant jusqu’à 95%. Lorsqu’on choisit une telle option, on ne paie qu’une mise de fonds de 5%.

Le coût de cette approche de solution est encore élevé, surtout pour les gens qui exercent une profession de technicien ou d’artisan.

Quelles sont les accrocs et les solutions ?

Lorsque les taux d’intérêt baissent, le prix des maisons augmente, ce qui entraîne une hausse de la mise de fonds. Cela n’arrange pas les 60% des 18-34 ans, qui d’après un sondage Léger, ont envie de bénéficier des avantages d’être propriétaire. D’après 24% d’entre eux, la mise de fonds est un réel problème dans le processus d’acquisition de propriété durant les cinq années à venir.

Une des solutions proposées est de donner la possibilité aux gens d’acquérir des propriétés avec 5000 $. Cela est possible grâce au programme Accès propriété qu’il a mis en place, programme qui bénéficie de l’offre SCHL. Cette offre ouvre la possibilité aux clients de réaliser un financement sans intérêt d’environ 5% de la valeur de leur unité. Selon ce constructeur des copropriétés Condos Mont-Joli situées à Montréal-Nord, c’est un genre de seconde hypothèque que le client peut rembourser dans des cas de revente de la copropriété, de refinancement ou dans 25 ans, lorsque la période de l’amortissement de l’hypothèque sera terminée.

En d’autres termes, lorsqu’un client achète un condo de 200 000 $, il bénéficie d’un prêt sans intérêt à long terme dont la valeur s’élève à 10 000 $. Le projet Mont-Joli dispose de 144 appartements, parmi lesquels 86 ont été acquis par des premiers acheteurs.

Les plex, un choix acceptable pour les logements

Comparativement au taux sur le plan national (69%), le taux de propriétaires au Québec est plus faible (61,2%). Cet écart est en partie dû au faible prix des loyers qu’on constate au Québec. Par exemple, à Montréal, il faut au minimum 290 000 $ pour acquérir un condo standard, ce qui représente un coût mensuel de 1215 $, lorsqu’on applique la mise de fonds et qu’on enlève les taxes foncières. Comparativement au coût moyen du loyer d’un appartement de deux chambres (760 $), ce prix est très élevé.

Le Québec est différent des autres provinces du Canada en ce sens, étant donné qu’on retrouve dans le parc immobilier des plex et des logements abordables construits dans des bâtisses en bois et en briques.

Les jeunes adultes préfèrent alors avoir recours aux loyers abordables. Il est plus facile pour les jeunes Québécois de vivre dans un appartement durant leur parcours universitaire que pour les jeunes des autres régions du Canada, qui habitent soit chez leurs parents, soit dans des résidences universitaires ou des chambres.

Tout savoir sur la préautorisation hypothécaire

Avez-vous déjà entendu parler de la préautorisation hypothécaire ? Découvrez tout sur elle.

Qu’est-ce que la préautorisation hypothécaire ?

C’est une attestation dans laquelle il est spécifié le montant hypothécaire maximum auquel vous avez droit pour acquérir une propriété. Elle est délivrée par le prêteur, qui se base sur des détails concernant votre situation financière. Ainsi, il s’intéresse à votre ratio d’endettement et à votre cote de crédit avant de pouvoir vous établir votre certificat.

Quel est l’intérêt d’avoir une préautorisation hypothécaire ?

La préautorisation hypothécaire est utile parce qu’elle permet de savoir jusqu’à combien vous pouvez emprunter. Par exemple, vous ne pouvez pas envisager d’acheter des maisons de 300 000 $ si vous disposez d’une préautorisation hypothécaire de 200 000 $. De plus, avec une telle attestation, vous bénéficiez d’un taux d’emprunt pour une durée de 60 à 120 jours. Tout dépend du prêteur. En outre, avec la préautorisation hypothécaire, vous êtes plus avantagé que les autres acheteurs qui n’en n’ont pas, lorsque vous êtes tous intéressés par la même propriété. Finalement, mais certainement pas moins important, vous pouvez obtenir votre prêt plus rapidement.

Êtes-vous obligé de faire la préautorisation hypothécaire ?

L’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec explique que ce certificat n’est pas obligatoire, mais qu’il est fortement recommandé. Ce document officiel donne une preuve de confiance à l’agent immobilier ou au courtier auquel vous avez affaire. Cela lui prouve que vous savez où vous allez. Donc, il vaut mieux avoir une préautorisation hypothécaire.

Qui délivre la préautorisation hypothécaire ?

Vous pouvez obtenir un tel document chez les prêteurs ou les courtiers hypothécaires. Parmi les prêteurs classiques, on retrouve les sociétés de prêts hypothécaires, les banques, les coopératives de crédit, les sociétés d’assurance, les caisses populaires… Si vous avez décidé d’opter pour un courtier en hypothèques, vérifiez tout d’abord qu’il fait partie de l’Association canadienne des conseillers hypothécaires accrédités.

 

Ce certificat fonctionne-t-il réellement ?

Bien que la préautorisation hypothécaire vous garantisse un taux d’emprunt, cela ne vous garantit pas d’office un prêt. D’autres détails entrent en compte tels que la valeur marchande de la maison ou son état. Si les conditions au niveau de ces deux critère ne sont pas bien remplies, le prêteur ne vous financera pas.

La préautorisation hypothécaire est-elle vraiment réaliste ?

L’élaboration de ce document ne prend pas tout en compte. Certaines institutions financières choisissent certains détails et d’autres se concentrent sur des critères différents. Le mieux, c’est qu’avant tout prêt hypothécaire, vous sachiez tout ce que vous dépensez dans l’ensemble. Cela vous évitera d’être surpris et vous permettra de respecter vos engagements, c’est-à-dire le paiement régulier de vos dettes, au moment opportun.

Les quatre interrogations à résoudre avant de contracter un prêt hypothécaire

D’habitude, pour faire un prêt hypothécaire, les consommateurs se dirigent vers les prêts ayant le taux le moins élevé. Toutefois, d’autres détails sont à prendre en compte pour que votre choix soit le plus judicieux. Découvrez quelques questions que vous devez vous poser avant de vous lancer dans l’aventure de l’hypothèque.

1. À combien s’élèvent les pénalités lorsqu’on résilie le contrat d’un prêt hypothécaire ?

S’il arrive que vous souhaitiez résilier le contrat de votre hypothèque actuelle pour en choisir une autre qui vous paraît plus intéressante, sachez que vous devez nécessairement payer une pénalité. En plus des frais administratifs, le montant de votre pénalité est calculé en fonction du reste de l’hypothèque que vous devez payer.

2. Est-il possible de transférer l’hypothèque actuelle à une autre propriété ?

Oui, cette opération est possible. De plus, elle est intéressante pour un couple qui a l’intention de déménager afin d’avoir un espace plus grand pour ses futurs enfants, par exemple.

3. Y a-t-il des options pour le paiement anticipé ?

Avec un prêt hypothécaire ouvert, il n’y a pas de frais pour les paiements anticipés. Mais lorsque votre hypothèque est fermée, les paiements anticipés sont soumis à des frais. Ces frais dépendent de trois facteurs : le montant de votre hypothèque, le montant restant à payer, le montant que vous souhaitez rembourser.

4. Est-il possible de faire la conversion d’un taux variable en un taux fixe qui est en cours de terme ? Si oui, quelles sont les conditions ?

Si la plupart des institutions financières vous donnent la possibilité de faire la conversion sans être soumis à une pénalité, elles ne vous donnent pas la possibilité de négocier le taux fixe. Cependant, cette conversion n’est pas très avantageuse.

Quelle est la raison pour laquelle les fluctuations sont aussi nombreuses ?

Selon l’Association des banquiers canadiens, bon nombre de facteurs expliquent la fluctuation des taux d’intérêts sur tout le pays. Un exemple concret, si le nombre d’emprunteurs est plus élevé que celui d’investisseurs, l’argent à prêter se raréfie, ce qui occasionne la hausse des prix. Ces derniers diminuent dans la situation inverse. En outre, il faut noter que le fait que le taux d’acompte de la banque du Canada soit revu huit fois chaque année a un impact sur les fluctuations. Les banques ne font qu’adapter leurs taux en fonction de tous ces critères, sans oublier qu’elles pensent à leurs profits.

De surcroît, les offres sont proposées selon les clients. Elles ne sont pas les mêmes pour des clients ayant une mise de fond élevée ou une bonne cote de crédit, et ceux ayant une mise de fond faible ou une mauvaise cote de crédit. Il faut aussi noter qu’un prêt hypothécaire ouvert dispose d’un terme plus court et un taux plus grand que l’hypothèque fermée.

Le marché immobilier canadien ralentit

Selon les derniers chiffres parus, le marché immobilier canadien est en plein ralentissement, et notamment au niveau des ventes de biens résidentiels. Ce ralentissement est national, et ce n’est donc pas le cas pour toutes les régions du Canada mais dans la majorité des cas.

Un ralentissement national du marché immobilier canadien

Les dernières statistiques données par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) révèlent que le marché résidentiel canadien est en forte baisse au mois de février en comparaison au mois de janvier qui, lui, avait enregistré une hausse. Cette chute des ventes est de 2,1% au cours du mois précédent et à l’échelle nationale.
Si l’on prend une base annuelle, les ventes résidentielles ont enregistré un recul égal à 15,8%. De plus, ce recul a été accru par la journée supplémentaire du mois de février. Toujours selon l’Association canadienne de l’immeuble, 368 895$ est le prix moyen estimée lors de la vente d’une résidence au mois de février de cette année. Comparé à la même date de l’année précédente, cela constitue une diminution de 1%.

Le marché immobilier selon les régions

Le ralentissement du marché immobilier résidentiel canadien n’est pas le même d’une région à l’autre. Ainsi, à Montréal, au cours de la dernière année, le prix des demeures a subi une augmentation de 2,7% en moyenne, alors que celle-ci est de 3,2% à Toronto. A l’inverse, dans la région de Grand Vancouver, l’indice du prix d’accès à la propriété a plutôt chuté de 3,3%.
La balance en position négative dans tout le Canada est due, selon l’ACI, à plusieurs facteurs. Même si les ventes de résidences ont repris pour à peu près la moitié des marchés locaux pour une période allant de janvier à février cette année, il faut toutefois noter que de légers reculs ont eu lieu dans les grands marchés du Grand Toronto et dans ceux du Grand Montréal. Ceux-ci associés aux importants reculs qui ont lieu sur le marché du Grand Vancouver et également sur le marché intermédiaire de Winnipeg, expliquent ce ralentissent du marché immobilier au niveau national.
Toutes les régions du Canada ne sont donc pas dans un ralentissement du marché immobilier, mais la plus grande partie étant dans le négatif, cela explique ce ralentissement national constaté par l’Association canadienne de l’immeuble. Les dernières données effectuées par l’ACI le confirment en comparaison des chiffres du marché immobilier de l’année précédente à la même époque.

Qu’est-ce qu’une hypothèque inversée ?

Moins connue que l’hypothèque traditionnelle, l’hypothèque inversée est un prêt garanti par votre maison mais sous certaines conditions.

Qu’est-ce qu’une hypothèque inversée ?

L’hypothèque inversée permet de convertir la valeur de sa propriété afin d’obtenir des liquidités. Le montant obtenu dépendra de votre âge, de l’emplacement de votre propriété, ainsi que de la valeur de celle-ci. C’est avant tout un emprunt et vous devrez donc payer des intérêts. Il doit obligatoirement être remboursé au décès du dernier conjoint survivant. Si vous êtes amené à vendre votre propriété ou si vous déménagez, l’emprunt sera arrivé à échéance. Pour en bénéficier, il faut être âgé de plus de 60 ans et être, bien sûr, propriétaire de sa résidence. Une hypothèque inversée va vous permettre d’emprunter contre des liquidités à hauteur de 5 % maximum de la valeur de votre propriété.

Les avantages et les inconvénients de l’hypothèque inversée

Comme tout emprunt, l’hypothèque inversée possède des avantages et des inconvénients.

Les avantages de l’hypothèque inversée:

– Aucun remboursement ne vous sera demandé tant que vous habitez dans votre maison. Cependant, il vous est possible de rembourser annuellement les intérêts. Cela vous permettra de diminuer les dettes liées à votre succession.
– Vous restez le propriétaire de votre résidence. On ne peut pas vous imposer de la vendre pour rembourser l’emprunt.
– Vous pouvez utiliser le montant de l’emprunt comme bon vous semble. Ainsi, vous pouvez souscrire à une épargne, augmenter votre retraite, et cela pourra vous sortir d’une situation financière compliquée.
– Votre succession est protégée, car le montant du remboursement ne dépassera jamais la valeur de la propriété.

Les inconvénients de l’hypothèque inversée :

– Si vous souhaitez laisser un héritage, ce n’est pas la solution idéale, car la dette accumulée peut être proche de la valeur de la propriété. Dans le cas d’une succession, une portion importante pourra être utilisée lors de la vente de votre propriété afin de rembourser l’emprunt. Cela diminuera le capital que vous souhaitez laisser à vos héritiers.

– Les versements d’échéances ne sont pas obligatoires. Cela peut entrainer l’augmentation rapide de la dette si vous ne vous acquittez pas des intérêts annuels.

– En cas de remboursement anticipé, une pénalité peut vous être demandée. Elle ne sera pas importante si le dernier conjoint survivant va vivre dans un centre pour aînés ou dans une maison de soins longue durée. Dans le cas du décès du dernier conjoint survivant, il n’y aura aucune pénalité à verser.

Diminution des ventes de maisons canadiennes au mois de juin

L’ACI (Association canadienne de l’immeuble) a annoncé lundi que le marché résidentiel de la revente avait subi une légère baisse au niveau national pour le mois de juin. C’est un recul de 1,3 % en comparaison avec le mois de mai dernier et de 4,4 % par rapport au mois de juin 2011.

Les maisons canadiennes ont été vendues au mois de juin pour un prix moyen réel de 369 339 $, en comparaison de l’année précédente ce chiffre correspond à un recul de 0,8 %.

Un économiste de la BMO précise que les chiffres ont été en hausse en comparaison de l’année précédente à Toronto, alors que la chute de Vancouver à 13,3 % a été la seule baisse à deux chiffres pour le Canada. Avec une augmentation des ventes de 16,7 %, ces dernières années, Calgary est sans conteste le marché le plus dynamique.

Toujours selon l’ACI, les prix des maisons ont continué d’évoluer énergiquement à la hausse à Toronto, alors que pour la région du Grand Vancouver, le marché suit encore une courbe descendante, phénomène qui s’est amplifié à Calgary. Bien que 70 % des villes du Canada affichent encore des augmentations de prix allant en moyenne jusqu’à 1,9 % vis-à-vis de l’année précédente, la moyenne nationale a été entraînée à la baisse par la suite du marché de Vancouver.

L’augmentation du prix des propriétés par rapport à l’année précédente a été le plus significatif dans le Grand Toronto avec 7,9%, vient ensuite Calgary 5,6%, puis la région de Montréal 2,7%, suivie de la vallée du Fraser 2,6% et du Grand Vancouver 1,7%.

Selon L’ACI la montée des nouveaux mandats associée à la baisse des ventes a favorisé un meilleur rééquilibrage du marché au niveau national.

Cependant l’ACI qui présente son indice des prix des propriétés MLS, comme étant un instrument de mesure plus précis des orientations du prix des maisons canadiennes, a affirmé que le MLS a augmenté entre mai et juin cette année de 5,1 %.

Durant le premier semestre 2012, les systèmes MLS canadiens ont permis à 257 193 résidences de changer de propriétaires. Cette hausse correspond à une augmentation de 4,7 % en comparaison des chiffres enregistrés sur la même période l’année précédente, et c’est le plus important volume des ventes pour un premier semestre depuis l’année 2007.

Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI, a souligné qu’il n’y a pas eu d’empressement des acheteurs pour acheter une résidence, avant la mise en application des modifications récemment annoncées concernant la réglementation sur les hypothèques. Il a ajouté que c’était une réaction très différente de ce que l’on avait pu constater par le passé, lors des annonces de modifications précédentes, il faudra donc attendre un certain temps avant de voir les effets de toutes les modifications de la réglementation canadienne, sur le marché immobilier.

Le président de l’ACI, Wayne Moen, a annoncé que malgré sa perte de vitesse pour le mois de juin, le marché résidentiel canadien restait très dynamique.

Prêt hypothécaire : les questions que vous devriez vous posez

Taux fixe ou taux variable pour mon prêt ?

Qu’est-ce que le taux fixe ?

Lorsque vous choisissez un taux fixe ouvert, vous pouvez effectuer des remboursements anticipés et vous n’aurez pas de pénalités à payer. Il est idéal lorsque vous pensez éventuellement à vendre votre bien, a affirmé M. Vinet, analyste financier chez Option consommateurs.
On peut toujours essayer de négocier avec l’institution financière afin d’avoir un meilleur taux, ou pour qu’elle prenne en charge les frais de notaire. Pour cela, il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence.
M. Nadeau, président et chef de la direction de l’OACIQ, quant à lui, affirme qu’il faut être prudent car dans ces cas-là, l’institution financière pourra faire payer une pénalité si le remboursement à lieu avant le terme.
Il est donc important de se renseigner auparavant.

Peut-on changer son taux variable en taux fixe ?

On peut décider de convertir son taux variable en un taux fixe pendant son terme.
M. Vinet dit que si les propriétaires changent leur taux variable en taux fixe, il se peut que celui-ci soit plus élevé que s’ils l’avaient choisi en début de terme. De plus, lorsque le taux monte, il se peut que vous ayez moins de capital à payer mais plus d’intérêt. Si le taux devient élevé et que votre paiement ne suffit plus à couvrir le montant à rembourser, l’institution financière augmentera votre versement.

A qui doit-on s’adresser pour un prêt hypothécaire ?

Lorsque vous souhaitez obtenir un prêt hypothécaire, vous pouvez faire appel à un courtier hypothécaire.
M. Vinet conseille toutefois de se renseigner auprès des autres institutions financières afin que vous puissiez comparer. En effet, il n’est pas garanti que le courtier que vous aurez choisi offre le taux le plus intéressant qu’il y ait sur le marché.
Pour vérifier la fiabilité d’un courtier, consultez le site de l’OACIQ.

Combien va me coûter une remise en argent ?

Une remise en argent est souvent offerte, mais comme l’a affirmé M. Vinet, le consommateur paiera sa remise en argent sous forme de taux plus élevé, donc il vous faudra payer plus d’intérêt. Le fait d’avoir un taux élevé compensera le montant de la remise en argent.
Sur le site de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, vous trouverez toutes les questions que vous vous posez sur le prêt hypothécaire.

Marché immobilier: Vers un resserrement des règles hypothécaires

Les règles se ressèrent

Tout porte à croire, en ce début de session parlementaire, que le gouvernement prendra de nouvelles mesures beaucoup plus strictes en ce qui concerne le financement hypothécaire. Les journaux de langue anglaise font état de rencontres qui se seraient déroulées en présence des membres du gouvernement et d’économistes privés. Ces derniers, Banque Laurentienne, Desjardins et la Banque nationale, après ces consultations, prédisent des changements importants en matière de financement hypothécaire.

Une mise de fond de 7.5% et une période d’amortissement maximale de 25 ans

Il serait notamment question d’une augmentation de l’apport personnel ainsi que d’une réduction de la période maximale d’amortissement. Le niveau de la mise de fond passerait ainsi de 5% à 7,5%,, tandis que la période maximal d’amortissement se verrait réduite de cinq ans, passant ainsi de 30 ans à 25 ans. Ces mesures n’ont absolument rien de fantaisiste, bien au contraire, elles viseraient à augmenter la crédibilité du système en s’assurant que les emprunteurs seront en mesure d’honorer leur engagement à temps.

Protéger les acheteurs d’une dette qu’ils ne pourraient rembourser

Elles font, par ailleurs, suite aux appréhensions formulées par le Bureau du Surintendant des institutions financières. Ce dernier a récemment émis un jugement particulièrement négatif sur l’incroyable souplesse bancaire en matière d’obtention de crédits. Dans le document publie à cet effet qu’a pu se procurer l’agence Bloomberg, le Bureau du Surintendant mettait, par exemple, l’accent sur les sommes assez élevées accordées, dans le cadre de prêts hypothécaires, aux travailleurs autonomes. Ces largesses, bien qu’avantageuses pour ces derniers, constituent pour le secteur bancaire qui y consent une pratique pour le moins dangereuse. Elle contribue, en effet, à augmenter le nombre de crédits « à problème ». C’est une évidence qui s’impose d’elle même quand on connaît l’inconstance des revenus des travailleurs indépendants.

Un redressement des critères d’admissibilité progressif

Ce n’est pas la première fois que des mesures si draconiennes sont envisagées. Au courant des cinq années précédentes, elles furent annoncées deux fois, en 2008, puis en 2010. Cependant, depuis quelques mois déjà, le Bureau du Surintendant s’est lance dans une campagne de remise à l’ordre à des banques. Il estime, en effet, que celles-ci contribuent à l’endettement des ménages canadiens en offrant à la légère des crédits assez fragiles qui, en fin de compte, ont peu ou presque pas de chance d’être remboursés.

Le taux directeur devrait rester stable pendant encore quelques mois

Les pouvoirs publics, souhaitant endiguer ce phénomène destructeur, pensent que la réduction du taux de crédit douteux contribuerait largement à faire baisser le taux d’endettement des ménages. Il faut dire que la marge de manœuvre du gouvernement fédéral est assez étroite. La Banque du Canada est dans l’impossibilité de lui apporter son soutien, car pour relancer l’économie, celle-ci a déjà fait savoir qu’elle maintiendrait, pendant encore quelques mois encore, le taux directeur à son creux actuel.

Vous désirez en savoir davantage ?

Remplissez notre formulaire sécurisé situé à la droite de votre écran et parlez avec un courtier hypothécaire reconnu.

Taux d’intérêts hypothécaires : avez–vous une stratégie ?

En choisissant une stratégie hypothécaire optimale par rapport au taux d’intérêt, il est possible d’épargner des sommes importantes d’argent et cela, quel que soit le montant de base de l’hypothèque.

Pourquoi choisir une stratégie hypothécaire ?

Le choix d’une stratégie hypothécaire idéale nécessite de faire appel à un spécialiste afin de trouver la stratégie sur mesure, adaptée au client. La définition d’une bonne stratégie hypothécaire permet de se mettre à l’abri des fluctuations du taux d’intérêt hypothécaire sur le marché canadien, de s’adapter au contexte économique actuel et à venir, de répondre aux objectifs ainsi qu’à la situation personnelle du client. Avec l’aide d’un professionnel, il sera ainsi possible de définir la stratégie hypothécaire la mieux personnalisée à la situation du client et au marché actuel.

Comment définir une stratégie hypothécaire ?

Un professionnel permettra de définir la stratégie hypothécaire la mieux adaptée à la situation et aux objectifs de chaque client. Un travail de collaboration sera effectué entre le professionnel en stratégie hypothécaire et le client pour choisir la meilleure stratégie à suivre. Ce choix pourra être judicieusement mené à base des forces et des faiblesses des produits hypothécaires en cours, de la position du taux d’intérêt hypothécaire du client par rapport au cycle des taux d’intérêts, des probabilités de hausse ou de baisse des taux d’intérêts hypothécaires à moyen terme (de dix à quinze ans).

Comprendre le cycle des taux d’intérêts pour le choix d’une stratégie hypothécaire

Les taux d’intérêts hypothécaires fluctuent, généralement, en fonction de l’inflation (indice des prix à la consommation) et de la santé économique du Canada. Après avoir connu trois décennies de hausse, puis, deux décennies de baisse, les taux d’intérêts sont depuis le début des années 2000 dans une période de stabilité, avoisinant les 5%. Il est important de choisir une stratégie hypothécaire qui soit adaptée à l’évolution des taux d’intérêt, car selon qu’ils soient en baisse, en hausse ou stables, ces taux d’intérêts nécessitent de choisir une stratégie particulière.

Les différentes stratégies hypothécaires

Il existe sur le marché canadien, différentes stratégies hypothécaires pouvant être utilisées seules ou combinées. Le choix de l’une ou l’autre stratégie, doit se faire avec l’aide d’un professionnel certifié dans le prêt hypothécaire. Parmi les différentes stratégies hypothécaires qui peuvent être adaptées à la situation d’un client, le professionnel peut proposer la stratégie 5 par 5 (renouvellement 5 fois de l’hypothèque avec un délai fixe de 5 ans), la stratégie du long terme (taux fixe sur 15 ans, 18 ans, 25 ans), la stratégie du taux variable, la stratégie de manœuvre de Smith et le cash-flow dam (déduction des intérêts payés sur une maison privée de ses impôts personnels), la stratégie sans mise de fonds ou la stratégie du crédit moins que parfait.