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Diminution des ventes de maisons canadiennes au mois de juin
L’ACI (Association canadienne de l’immeuble) a annoncé lundi que le marché résidentiel de la revente avait subi une légère baisse au niveau national pour le mois de juin. C’est un recul de 1,3 % en comparaison avec le mois de mai dernier et de 4,4 % par rapport au mois de juin 2011.
Les maisons canadiennes ont été vendues au mois de juin pour un prix moyen réel de 369 339 $, en comparaison de l’année précédente ce chiffre correspond à un recul de 0,8 %.
Un économiste de la BMO précise que les chiffres ont été en hausse en comparaison de l’année précédente à Toronto, alors que la chute de Vancouver à 13,3 % a été la seule baisse à deux chiffres pour le Canada. Avec une augmentation des ventes de 16,7 %, ces dernières années, Calgary est sans conteste le marché le plus dynamique.
Toujours selon l’ACI, les prix des maisons ont continué d’évoluer énergiquement à la hausse à Toronto, alors que pour la région du Grand Vancouver, le marché suit encore une courbe descendante, phénomène qui s’est amplifié à Calgary. Bien que 70 % des villes du Canada affichent encore des augmentations de prix allant en moyenne jusqu’à 1,9 % vis-à-vis de l’année précédente, la moyenne nationale a été entraînée à la baisse par la suite du marché de Vancouver.
L’augmentation du prix des propriétés par rapport à l’année précédente a été le plus significatif dans le Grand Toronto avec 7,9%, vient ensuite Calgary 5,6%, puis la région de Montréal 2,7%, suivie de la vallée du Fraser 2,6% et du Grand Vancouver 1,7%.
Selon L’ACI la montée des nouveaux mandats associée à la baisse des ventes a favorisé un meilleur rééquilibrage du marché au niveau national.
Cependant l’ACI qui présente son indice des prix des propriétés MLS, comme étant un instrument de mesure plus précis des orientations du prix des maisons canadiennes, a affirmé que le MLS a augmenté entre mai et juin cette année de 5,1 %.
Durant le premier semestre 2012, les systèmes MLS canadiens ont permis à 257 193 résidences de changer de propriétaires. Cette hausse correspond à une augmentation de 4,7 % en comparaison des chiffres enregistrés sur la même période l’année précédente, et c’est le plus important volume des ventes pour un premier semestre depuis l’année 2007.
Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI, a souligné qu’il n’y a pas eu d’empressement des acheteurs pour acheter une résidence, avant la mise en application des modifications récemment annoncées concernant la réglementation sur les hypothèques. Il a ajouté que c’était une réaction très différente de ce que l’on avait pu constater par le passé, lors des annonces de modifications précédentes, il faudra donc attendre un certain temps avant de voir les effets de toutes les modifications de la réglementation canadienne, sur le marché immobilier.
Le président de l’ACI, Wayne Moen, a annoncé que malgré sa perte de vitesse pour le mois de juin, le marché résidentiel canadien restait très dynamique.
Marché immobilier: Vers un resserrement des règles hypothécaires
Tout porte à croire, en ce début de session parlementaire, que le gouvernement prendra de nouvelles mesures beaucoup plus strictes en ce qui concerne le financement hypothécaire. Les journaux de langue anglaise font état de rencontres qui se seraient déroulées en présence des membres du gouvernement et d’économistes privés. Ces derniers, Banque Laurentienne, Desjardins et la Banque nationale, après ces consultations, prédisent des changements importants en matière de financement hypothécaire.
Une mise de fond de 7.5% et une période d’amortissement maximale de 25 ans
Il serait notamment question d’une augmentation de l’apport personnel ainsi que d’une réduction de la période maximale d’amortissement. Le niveau de la mise de fond passerait ainsi de 5% à 7,5%,, tandis que la période maximal d’amortissement se verrait réduite de cinq ans, passant ainsi de 30 ans à 25 ans. Ces mesures n’ont absolument rien de fantaisiste, bien au contraire, elles viseraient à augmenter la crédibilité du système en s’assurant que les emprunteurs seront en mesure d’honorer leur engagement à temps.
Protéger les acheteurs d’une dette qu’ils ne pourraient rembourser
Elles font, par ailleurs, suite aux appréhensions formulées par le Bureau du Surintendant des institutions financières. Ce dernier a récemment émis un jugement particulièrement négatif sur l’incroyable souplesse bancaire en matière d’obtention de crédits. Dans le document publie à cet effet qu’a pu se procurer l’agence Bloomberg, le Bureau du Surintendant mettait, par exemple, l’accent sur les sommes assez élevées accordées, dans le cadre de prêts hypothécaires, aux travailleurs autonomes. Ces largesses, bien qu’avantageuses pour ces derniers, constituent pour le secteur bancaire qui y consent une pratique pour le moins dangereuse. Elle contribue, en effet, à augmenter le nombre de crédits « à problème ». C’est une évidence qui s’impose d’elle même quand on connaît l’inconstance des revenus des travailleurs indépendants.
Un redressement des critères d’admissibilité progressif
Ce n’est pas la première fois que des mesures si draconiennes sont envisagées. Au courant des cinq années précédentes, elles furent annoncées deux fois, en 2008, puis en 2010. Cependant, depuis quelques mois déjà, le Bureau du Surintendant s’est lance dans une campagne de remise à l’ordre à des banques. Il estime, en effet, que celles-ci contribuent à l’endettement des ménages canadiens en offrant à la légère des crédits assez fragiles qui, en fin de compte, ont peu ou presque pas de chance d’être remboursés.
Le taux directeur devrait rester stable pendant encore quelques mois
Les pouvoirs publics, souhaitant endiguer ce phénomène destructeur, pensent que la réduction du taux de crédit douteux contribuerait largement à faire baisser le taux d’endettement des ménages. Il faut dire que la marge de manœuvre du gouvernement fédéral est assez étroite. La Banque du Canada est dans l’impossibilité de lui apporter son soutien, car pour relancer l’économie, celle-ci a déjà fait savoir qu’elle maintiendrait, pendant encore quelques mois encore, le taux directeur à son creux actuel.
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Les taux d’intérêts restent stables jusqu’à la fin de l’année
Les taux d’intérêts resteront stables cet automne au Canada. Eu égard à la conjoncture économique mondiale relativement morose et aux perspectives de croissance qui le sont tout autant, la Banque du Canada vient en effet d’annoncer qu’elle maintiendra ses taux directeurs à l’identique jusqu’à mi 2012 (taux cible du financement à un jour à 1 %. Le taux officiel d’escompte demeure à 1 1/4 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 3/4 %).
Comment cette décision se traduit-elle à notre niveau ?
Et bien cette politique de pérennité, qui prévaudra pour encore quelques mois, permet de garantir que les taux d’intérêts hypothécaires demeureront stables au moins jusqu’en 2012.
Le manque de visibilité à moyen terme concernant la situation économique et financière mondiale ne permet de déterminer les tendances qui s’amorceront dans les mois à venir.
Il est donc temps d’investir ou de renégocier votre prêt hypothécaire afin de profiter de cette stabilité. Et ce, dès maintenant !
Car soyons honnêtes, les taux d’intérêts actuellement offerts sont parmi les plus favorables enregistrés ces dernières années ! Certaines banques en ligne proposant même des hypothèques à 2.4%… Le marché immobilier québécois enregistrant une croissance soutenue constante, investir dans un bien immobilier en cette fin d’année se révélerait une excellente affaire à bien des égards ! Lire la suite de cette entrée »